Ecrire RP ici .... Ecrire RP ici ... Ecrire RP ici

Ceci est un test avec plein de blablabla inutiles. Non, vraiment ! C'est un blablabla inutile juste bon à tester des choses que le fondateur essaye constamment afin de vérifier si tout fonctionne correctement.

Je vais défendre

Il faut d'abord nettoyer le passé pour avancer dans le futur.

• Âge : 33 ans
• Date de naissance : 14 avril 1985
• Situation familiale : Célibataire
• Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
• Pays d'origine : Ecosse
• Race : Wiccan
• Avatar utilisé : Imogen Poots

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  Electrokinésie
• Phytokinésie

• Taille : 1 m 70
• Poids : 63 kg
Une épaisse tignasse auburn indisciplinable qui retombe en toute liberté autour de son visage légèrement hâlé. Des sourcils arqués surmontant des yeux ronds à la couleur d'un bleu de givre. Un nez fin et des lèvres ourlées complète cette ravissante frimousse.

Vivre dans une maison remplie d'hommes forge forcément le caractère. Garçon manqué, têtue comme une mule, Geillis a appris avec le temps à frapper du poing pour se faire respecter auprès de ses frères. C'est une fille travailleuse, curieuse de tout ce qui l'entoure et une véritable tête brûlée.

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  Père : Laird Rupert Kincaid de Kincaid - Décédé
• Mère : Lady Felicity Fawkes - Kincaid Dewar - Décédée
• Frère : Fingal Kincaid Dewar - Décédé
• Frère : Irving Kincaid Dewar - Décédé
• Frère : Micheil Kincaid Dewar - Décédé
• Frère : Grégor Kincaid Dewar - Décédé
• Grand-mère : Meagan Hodge - Fawkes
• Tante : Isibeal Birthistle - Kincaid Dewar
• Cousin : Laird James Kincaid de Kincaid

De sa jeunesse, il n'y a guère à raconter. Benjamine de la famille Kincaid Dewar, Geillis grandit aux côtés de quatre frères de quelques années ses aînés. De sa mère, elle ne conserve que de rares souvenirs puisque celle-ci est morte très tôt durant sa petite enfance. La jeune fille n'a donc jamais connu de figure maternelle pour la guider durant la découverte de sa féminité. Ce qui explique son caractère frondeur, bagarreur voir parfois grossier - indigne d'une Lady de la pairie écossaise - calqué sur celui du reste de sa fratrie. 

À l'éveil de ses facultés surnaturelles au début de son adolescence, son père qui était dans le secret de feu son épouse, décida de l'envoyer auprès de sa grand-mère maternelle dans le comté du Yorkshire en Angleterre. Ainsi, Geillis pourrait y recevoir l'éducation nécessaire au contrôle de ses dons et des principes essentiels de l'ancienne religion des Tuatha, le culte de la Grande Déesse et son consort le Dieu Cornu que vénèrent les Wiccan.

Dès lors, il fut convenu qu'elle retourne auprès de sa famille à chaque vacance scolaire et qu'elle passerait le reste de l'année à suivre sa scolarité à York où vivait sa grand-mère. Tout n'était pas parfait mais, cette vie lui convenait. La routine bien huilée aurait pu durée ainsi encore bien des années si un drame n'avait frappé lors de sa quatorzième année. 

Les vacances de Pâques touchèrent à leur fin. En temps ordinaire, Geillis regagnait toujours York la veille de la reprise. Pour la première fois, elle prit le train quelques jours à l'avance afin d'assister à un concert à Londres avec des amies. À peine fut-elle arriver à destination, qu'elle y apprit la mort de sa famille dans l'incendie du Castel familial. 

Après une enquête minutieuse, la police conclut à un acte criminel. Les preuves retrouvées sur les lieux du crime et l'autopsie des corps prouvaient que les Kincaid Dewar furent massacrés à l'aide d'une arme blanche. L'incendie volontaire servant sans nul doute à camoufler les meurtres. Le mobile ne fut jamais découvert par les autorités, pas plus que le coupable de ce massacre ne fut traîné devant la justice.

Depuis lors, la jeune femme est animée par un désir de vengeance. 

Quelques mois plus tard, une autre famille périt dans des conditions identiques à la sienne. Là encore, la police ne put découvrir le mobile ou le moindre indice concernant l'identité du tueur. Néanmoins, Geillis détenait une information importante et qui faisait défaut aux autorités. Les femmes incendiées se trouvaient être des consœurs Wiccan. Les similitudes dans ses deux affaires ne laissaient la place au doute dans l'esprit de la jeune femme. Les siens étaient mort pour sa nature intrinsèque de surnaturelle....

Elle choisit à partir de ce jour de traquer inlassablement ceux qui l'ont privé des siens. Et c'est cette traque qui venait de la mener aujourd'hui jusqu'aux faubourgs de Londre.




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La journaliste ne s'était certes pas attendue à ce que ce soit facile ou qu'elle soit accueillie avec le sourire après tout ce temps, mais elle ne s'imaginait pas que Cooper ait perdu ses bonnes manières quand elle-même faisait un effort pour ne pas laisser ses sentiments personnels interférer. La première estocade était la plus basse mais aussi la plus facile à esquiver. La seconde était éculée depuis tellement longtemps, mais elle tira tout de même un sourire ironique à Kiera. Il avait la mémoire courte et elle ne put s'empêcher de répondre à la provocation.

- Au contraire, c'est la base même de mon travail : ne pas récolter les lauriers du travail des autres.

Les verres furent déposées devant eux et Kiera profita que Cooper ait le nez dans le sien (il n'avait pas même eu la politesse de la regarder dans les yeux une seule fois depuis qu'elle s'était installée au bar) pour répondre au sourire du barman, avec une petite crispation chez la jeune femme. Il y en avait au moins un ici qui ne la traitait pas comme une ennemie ou une pestiférée !

La troisième attaque, extérieurement preuve d'un comportement urbain, était certainement la pire. Par son métier, Kiera connaissait le poids des mots. Une tournure pouvait changer tout le sens d'une phrase, tout comme un ton pouvait modifier sa portée à l'oral. Avec l'expérience, elle avait appris à en jouer pour emporter son lectorat et le faire adhérer aux idées qu'elle voulait faire passer. Elle se devait aussi de détecter les mensonges dans les propos qu'on lui tenait, pour ne pas relayer de fausses informations, ce qui était aussi une composante importante de son travail. Dire la vérité. Tout cela devenait un poids quand l'aigreur était dirigée contre soi. Agréable, Kiera savait que cette conversation ne le serait pas, mais qu'elle se sente blessée, elle ne l'avait pas imaginé un seul instant. Pourquoi l'était-elle après tout ? De l'eau avait coulé sous les ponts et elle avait refait sa vie après tout. Elle n'avait aucune raison de ressentir cette tristesse qu'elle sentait poindre. Sa mère lui avait dit qu'on n'oubliait jamais son premier chagrin d'amour, Kiera commençait à comprendre ce qu'elle avait voulu lui dire, à l'époque.

La jeune femme darda son regard sur le barman, lui enjoignant gentiment de prendre ses distances, ce qu'il fit sans se faire prier. Le bar n'était pas encore envahi de clients, ils auraient la paix pendant un moment.

- Ce n'est pas difficile à deviner, répondit-elle d'un ton égal dont Kiera n'était pas peu fière, tout en fouillant dans son sac pour en sortir un dossier. Elle extirpa du-dit dossier la photo de Juliette dont elle s'était servie la veille avec Éléonor. Des images valaient mieux que mille mots. J'enquête sur sa disparition et je sais que tu as été chargé de l'enquête. Je te propose donc d'échanger nos informations dans l'intérêt de Juliette.

L'intérêt de Juliette n'était pas le seul pour Kiera, mais le sien rejoignait très fortement celui de la disparue et elle était partisane que toutes les bonnes volontés étaient bonnes à prendre. Ils avaient certes un passé douloureux en commun, mais Kiera était douée (du moins le pensait-elle) dans ce qu'elle faisait. Cooper le savait, il en avait profité à une époque, le reconnaitrait-il ? Une petite voix lui disait que ça ne serait certainement pas si facile qu'elle voulait bien le croire, mais elle était là pour en avoir le cœur net et ferrailler dur pour le faire changer d'avis s'il le fallait.